Une île de Tracey Garvis Graves
Posté par bouquinsprlefun le 4 janvier 2016
Une île
Anna est un professeur d’Anglais et a été chargée de donner des cours de rattrapage à un adolescent ayant
été malade. Elle accepte cette mission peu commune, avide de changement et de découvertes.
T.J. est un ado ayant envie de liberté, d’indépendance et … de conserver une santé clémente à la sortie
d’une longue convalescence.
Leurs deux chemins vont se croiser, suite à un effroyable accident. Le résultat est plus que catastrophique
et leur destin va inexorablement être le même.
Rescapés sur une île, ils vont devoir se contenter du peu de vivres et de matériel qu’ils auront à disposition.
Combien de temps vont-ils tenir ? Quand pourront-ils être secourus et quitter cette nature hostile,
inconfortable, effrayante ?
Mon avis
Un roman qui m’a plu dans l’ensemble, je le recommande à ceux qui aiment les histoires basées sur
Robinson Crusoé, « Seul au monde » de Tom Hanks ou encore les aventures, les émissions de TV réalité
comme celle de cet aventurier-animateur qui prend tous les risques pour survivre dans n’importe quelle
partie du globe avec un cameraman aussi fou que lui ! Il peut être comparé aussi évidemment à Into the
wild que j’ai particulièrement aimé, (le film est encore mieux selon moi), ou le film et le livre Wild (là c’est
une femme qui part seule mais rencontre tout de même un peu de monde dans les grands espaces
américains).
Une histoire assez folle sur fond très réaliste, un récit crédible, de l’humour, des moments où l’on a hâte de
savoir ce qui va sauver les deux personnages. J’ai adoré le fait de changer à chaque fois de narrateur
(alternance entre Anna et T.J.) et j’aurais bien aimé que les mêmes moments soient décrits à la fois par
l’un et par l’autre, comme Divergente raconté à la fois par Katniss et par Quatre, si vous voyez ce que je
veux dire. Mais le livre aurait été deux fois plus long bien sûr.
Une île se démarque parce qu’on ne s’ennuie pas une seconde. On a hâte de le finir, même si on a peur de
ce qui se passera ensuite, l’après. On a peur que l’un ou l’autre meure. On aime à la fois le contexte
idyllique et la dureté des conditions de survie sur l’île. On a peur de tous les risques pris pour se nourrir, se
protéger face aux éléments, etc.
Excellente vision de l’après, totalement crédible aussi. Du coup, on s’attache vraiment aux personnages, on
les trouve sympathiques et on aime les voir évoluer.
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